ELLE Présidentielle 2012 : Eva Joly

Eva Koly veut 400 000 places de crêches ...

Garderies d'urgence : SOS Urgences Mamans

SOS URGENCES MAMANS
Association de bénévoles (Loi 1901)
créée en 1978.


http://www.sosurgencesmamans.com/images/fleche.gif SON BUT est de dépanner immédiatement et temporairement des parents obligés de faire garder leur enfant de façon inopinée ou occasionnelle – défaillance de la garde habituelle, maladie, rendez-vous imprévu etc.….

http://www.sosurgencesmamans.com/images/fleche.gif ELLE S’ADRESSE à tous les parents qui ont des problèmes de gardes quelle que soit leur situation.
http://www.sosurgencesmamans.com/images/fleche.gif ELLE FONCTIONNE hors vacances scolaires tous les jours sauf en fin de semaine et les jours fériés (pour les contacts voir la page IMPLANTATIONS)
La garde de l’enfant (demi-journée ou journée) est assurée par une bénévole (maman ou jeune grand-mère) le plus souvent au domicile de l’enfant qui reste ainsi dans son univers familier, à plus forte raison quand il est malade et ne peut être déplacé, parfois au domicile de la bénévole.
http://www.sosurgencesmamans.com/images/fleche.gif Participation aux frais laissée à l’appréciation des familles.
SECRETARIAT NATIONAL 11 rue de la Collégiale 75005 PARIS
Sos Urgences Mamans | bureau national 01 46 47 89 98.
Siège social: 11 rue de la collegiale 75005 PARIS | Siret n° 317 662 666 00047



POUR LA CRECHE PUBLIQUE ET GRATUITE

POUR LA CRECHE PUBLIQUE ET GRATUITE
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LE COUT D'UNE CRECHE : 
La construction d'une place de crêche : 20 à 25000 € TTC
Le fonctionnement annuel d'une place de crêche : 15000 € TTC 
(dont 90% pris en charge par les CAF - cotisations d'allocations familiales)

(Merci pour ces informations à "Crêche Attitude")
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Pétition ...


Le CERF avait lancé un jour une pétition ...  elle n'a rien perdu de son actualité .. à relancer !

http://www.c-e-r-f.org/


 Il n’y a pas que le petit Jésus qui cherche une crêche ...


http://www.c-e-r-f.org/enfantscreche


POUR LA CRECHE PUBLIQUE ET GRATUITE

un bébé, une place à la crèche


Quand la République eut la volonté d'avoir des hommes et des femmes suffisamment formées pour assurer le développement du pays, elle inventa l'école publique, laïque, gratuite et obligatoire, elle se donna les moyens d'offrir à chaque enfant une place à l'école. Il y eut une loi pour cela, la loi Jules Ferry.

Qu'attendons nous pour faire une loi qui rendra obligatoire la création d'une place pour chaque bébé dans une crèche publique et gratuite ? - avec liberté totale pour les parents d'inscrire ou non l'enfant.

Tant que la charge de la garde des petits enfants sera tenue pour une affaire "privée" à la charge des "familles", elle restera dans les "mentalités" comme relevant de la responsabilité exclusive des femmes, et elle continuera d'être dans les faits, la charge quasi exclusive des femmes.

Tant que la charge de la garde des petits enfants sera tenue pour une affaire "privée", une responsabilité des femmes, c'est aux femmes que certains de leurs compagnons reprocheront les frais de garde supportés par "la famille" "à cause" de leur travail, c'est aux femmes que les "experts" et employeurs continueront à demander benoîtement comment elles peuvent concilier travail et charges familiales comme si les charges familiales n'incombaient pas à part égale à leurs maris ou compagnons !

Existe-t-il une seule femme en âge de procréer qui n'ait pas entendu lors d'un entretien d'embauche des questions inquisitrices sur sa vie sentimentale et ses éventuels projets de maternité ?

Or tant que les mères continueront à se charger quasi exclusivement de la garde des petits enfants, tant que ce sont elles que l'école appellera quand l'enfant est malade, même quand elles sont … en plein conseil des ministres ! ( Episode vécu par Frédérique Bredin, ministre du Gouvernement Bérégovoy, cf son livre "Députée") elles seront considérées comme des salariées "à risque" d'absence par les employeurs et par conséquent continueront à être dévalorisées sur le marché du travail.

Dévalorisées - ou exclues de postes - sur le marché du travail, moins bien rémunérées, les femmes sont tentées de moins s'investir dans la vie professionnelle, et par suite de se déqualifier, donc de se dévaloriser.
Dévalorisées sur le marché du travail, les femmes apportent moins financièrement au foyer que les hommes, dès lors ceux ci ne se sentent pas tellement obligés de faire "en plus" la moitié du travail domestique…
Plus fatiguées, rendues moins disponibles par le travail domestique et la garde des enfants : les femmes sont moins compétitives sur le marché du travail …et le cercle vicieux de l'exploitation économique se referme sur elles.
Les chômeuses dont la crèche refuse d'accueillir leurs enfants, les femmes seules pour qui la crèche est trop chère (temps partiel imposé), sont contraintes de renoncer au travail salarié pour toucher RMI, APE…

Le manque de crèches est donc un point nodal du cercle vicieux de l'exploitation économique des femmes.
La loi peut et doit casser ce cercle.

Nous demandons :
h Une place de crèche publique et gratuite pour chaque bébé : afin que les parents aient la possibilité, à tout moment, depuis la sortie de la maternité jusqu'à l'entrée en maternelle, de confier leur enfant à une crèche, soit en dépannage ponctuel, soit régulièrement, selon des horaires choisis par eux. …Qu'il ou elle soient salarié-es ou pas, avec ou sans papiers, que l'enfant soit en bonne santé ou handicapé… Les horaires seront adaptés à la vie professionnelle ou à la recherche d'emploi des parents : ouverture de 7 h à 20h minimum, avec des garderies relais de nuit (en espérant une loi sur les 35 h adaptée aux parents !).
h Un service public et gratuit de garde d'enfants malades à domicile ou dans une garderie médicalisée. Ce service assurera non seulement la garde elle même, mais également le transport des enfants, le jour où ils tombent malades, de l'école à la maison ou à la garderie.